Mais non va tu gaves personne, c'est juste que tes questions sont délicates et qui il ne faut pas oublier qu on est pas des savants,on a pas reponse à tout et on aimerait pas t induire en erreur inchallah.
Voici une premiere fatwa que je met pour te prouver que c 'est licite de consulter un psy( ecrit a la fin de l article) puis je te conseillerais de trouver un psy musulman car c'est mieux( je te mets une interview pr mieux comprendre):
Une femme bien guidée vers l’Islam mais en proie à des instigations qui lui font peur
Je suis une femme musulmane vivant dans un pays non musulman. Bien que née musulmane, c’est seulement pendant l’année dernière qu’Allah m’a orientée vers le chemin droit. Et j’ai commencé à pratiquer les rites musulmans. En tout état de cause, j’ai ressenti au cours des quelques mois passés une certaine tiédeur de ma foi. Allah soit loué ! Je n’ai pas cessé les pratiques religieuses, mais je suis en proie à des instigations. J’ai essayé d’utiliser certaines prières qui, même si elles ont eu des effets bénéfiques, ne m’ont pas complètement soulagée. Car tout ce qui m’entoure m’inspire la peur notamment les infidèles et leur mode de vie. Je ne sais pas d’où me vient cette impression que je n’aime certainement pas. J’ai peur d’être égarée. Je suis parfois hantée par des pensées bizarres et je sais que c’est Satan qui cherche par ce biais à m’inquiéter. Je voudrais savoir comment m’en tirer. J’ai en vain récité des invocations et des versets coraniques dans le passé. Je sais que ce qui m’arrive est dû à une erreur que j’ai commise mais je voudrais bien connaître celle-ci précisément. Si vous avez des suggestions à ce sujet, j’espère que vous me les feriez parvenir. Puisse Allah vous réserver une bonne récompense et nous guider tous vers le chemin droit. Amen.
Louanges à Allah
Allah a doté l’homme ici-bas de la possibilité d’observer le culte et de Lui obéir comme Il le lui a demandé ; Il lui a donné la capacité et l’a créé dans une belle forme et envoyé des messagers pour lui indiquer le chemin (qui conduit) au culte et à l’obéissance et révélé Ses livres aux créatures (humaines) et les a rendues capables de les comprendre.
Le devoir du fidèle consiste à chercher les moyens pouvant l’aider à s’engager dans le chemin de l’obéissance et de la foi. Parmi ces moyens figurent les suivants :
1 – veiller à observer les prescriptions et obligations religieuses;
2 – veiller à s’éloigner des proscriptions et des actes de rébellion car ils ont un grand impact sur le cœur de l’homme;
3 – prendre soin de la lecture du saint Coran tout en tenant compte du fait que la lecture utile est celle qui laisse un impact sur le lecteur, celle qui s’accompagne de la réflexion et de la méditation sur les versets du Coran. Le Très Haut et Béni non a parlé des effets du Coran sur Ses fidèles serviteurs en ces termes : « Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi.» (Coran, 8:2 ) et « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l' entendre); puis leurs peaux et leurs cœurs s' apaisent au rappel d' Allah.» Coran, 39 : 23).
4 – perpétuer la mention du nom d’Allah sachant que le rappel utile est celui qui associe la langue et le cœur. A ce propos le Très Haut dit : «puis leurs peaux et leurs cœurs s' apaisent au rappel d' Allah. » (Coran, 13 :28 ).
5 – invoquer Allah Très Haut et Béni, en se réfugiant auprès de Lui. Parmi les invocations rapportées (du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) figure celle-ci : « Chaque fois qu’un homme frappé de chagrin ou de tristesse dit : Monseigneur, je suis Ton serviteur fils de Ton serviteur et de Ton serviteur-femelle. Mon toupet est en Ta main. Ton jugement s’applique à moi et Ton décret me régit. Je Te demande par tout nom que Tu T’es donné ou appris à l’une de Tes créatures ou révélé dans Ton livre ou réservé la connaissance pour Toi-même, Je Te demande de faire du Coran le printemps de mon cœur, ma lumière intérieure, le moyen de me débarrasser des soucis et de la tristesse, Allah effacera ses soucis et sa tristesse et les lui remplace par la joie.
- ô Messager d’Allah, ne devions-nous pas l’apprendre ? »
- « Si, celui qui l’entend droit l’apprendre »
6 – essayer d’être moins attaché à la vie d’ici-bas et d'attacher ton âme à la vie future. Car le fait de se préoccuper (excessivement) des choses de ce monde accroît les soucis et fait que les problèmes que l’on rencontre nous préoccupent (profondément) et nous empêchent de dormir.
7 – employer les moyens qui aident à soulager les cœurs (poitrines) et à dissiper les soucis. Parmi ces moyens figurent la compagnie des pieux, la recherche du licite et la diversification des activités pour rompre avec la monotonie ennuyeuse.
Si l’on sent le besoin de consulter un psychiatre, il n’y a aucun mal à le faire. Mais il faut se méfier des tendances dévoyeés certains psychiatres !. Cheikh Muhammad ad-Douwaysh.
voici l interview d une psy musulmane:24août2009
Témoignage d’entrepreneur : Fatma, psychologue
Entreprendre. Fatma Mamouni, psychologue, exerce en libéral. Dans son cabinet, elle accueille de nombreux musulmans parmi ses patients. Interview.
Al-Kanz : Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Fatma Mamouni : Je suis psychologue clinicienne de formation et de profession : titulaire d’un master II professionnel en psychologie clinique (prise en charge du patient seul, passation de tests, entretien, thérapie…) et d’un master II recherche en médecine scientifique. Il s’agit là d’une formation concernant le psychologue praticien en milieu hospitalier. Je travaille dans un centre d’accueil pour personnes autistes et propose des consultations en exercice libéral. J’ai choisi une spécialisation en psychopathologie et en psychologie de groupe et famille/couples. Ma spécialisation me permet de prendre en charge les enfants, les adolescents et les adultes pour tout type de difficulté. J’ai par ailleurs obtenu un diplôme du centre d’études et de recherche sur l’
(CERSI) et je poursuis ma formation en sciences islamiques à la Madrassah en 6e année.
Al-Kanz : Diriez-vous qu’il existe des problèmes psychologiques spécifiques à la communauté musulmane ? Si oui, lesquels ?
Fatma Mamouni : Non et oui. Non : je pensais que ce que j’avais appris à l’université concernait des problématiques spécifiques au monde occidental comme certaines addictions, les abus sexuels, la boulimie ou l’anorexie. Mais ce n’est pas le cas. Ces problématiques existent aussi évidemment dans la communauté musulmane. Certaines personnes, bien que musulmanes, n’ont pas eu une éducation musulmane et parfois la vie nous confronte à des situations typiquement liées au contexte dans lequel nous vivons. Que ce soit en psychologie ou en
, l’influence de l’éducation sur le devenir à l’âge adulte est bien connue. Oui, car il existe toute une dimension liée aux envoûtements et à la sorcellerie qui revient souvent. Au début, les personnes n’osent pas trop aborder ce sujet, elles se disent que je suis psychologue et pas marabout !
Dans ces cas, mon rôle est de ne pas aborder le sujet tant que le patient ne l’a pas lui-même proposé. Parfois, je sens que ce dernier n’ose pas en parler, appréhendant ma réaction. Je lui demande alors s’il a déjà pensé à l’origine de ses troubles, ou à quoi lui font penser ses symptômes. J’essaie toujours de mettre à l’aise les patients et de leur faire prendre conscience que je ne suis pas dans le jugement : tout peut être dit et tout doit être entendu par un psychologue, c’est notre formation. Alors, j’écoute ce que le patient envisage et j’essaie de l’amener à se renseigner sur les méthodes prophétiques et je le mets en garde contre certaines pratiques douteuses. Le rôle du psychologue est aussi d’orienter le patient vers ce qui représente pour lui un soulagement. S’il le propose, je ne l’en empêche pas.
Al-Kanz : Dans quels cas vient-on vous consulter ?
Fatma Mamouni :On me consulte beaucoup suite à des divorces ou lorsque la vie de couple est mise à mal. Certains parents me consultent, car il existe au sein de la famille des difficultés de communication avec leurs enfants, notamment adolescents, pour des problèmes scolaires, de comportement, d’abus sexuels, pour des pathologies plus avérées comme des délires paranoïaques, des dépersonnalisations, de la boulimie, des troubles obsessionnels compulsifs… Parfois, on me consulte simplement quand il y a un choix à prendre et que la personne a besoin d’un avis extérieur, neutre et pourquoi pas religieux.
Al-Kanz : Constatez-vous des maux dans la communauté musulmane qui nécessiteraient un soutien psychologique, mais qui sont délaissés ? Si oui, lesquels et pourquoi selon vous ne consulte-t-on pas ?
Fatma Mamouni : Dans la plupart des cas, on vient me consulter tandis que les difficultés existent depuis longtemps, parfois une dizaine d’années. Certaines personnes pensent qu’avec le temps les difficultés vont se résoudre ou la foi va finir par faire accepter la souffrance et que tout va s’arranger. D’autres n’osent pas, car il est très difficile d’entamer un travail personnel. Cela nécessite beaucoup de courage et demande une disposition psychique particulière : il faut se sentir prêt. La demande de thérapie doit être un choix et une volonté clairement mûris. D’autres encore ont consulté des psychologues non musulmans et à un moment donné la thérapie n’avance plus. Il y a un blocage : ils sentent une incompréhension relative à leur rapport à l’
ou sont las de devoir expliquer ou de justifier des idées, des mode de vie propres à leur vie de musulman. Enfin, dans la plupart des cas, mes patients me disent « dès que j’ai appris qu’il y avait une psychologue musulmane, j’ai appelé, je n’en trouvais pas et c’était ce dont j’avais besoin ». Notons tout de même qu’un travail thérapeutique est d’autant plus efficace et rapide que les troubles sont récents.
Al-Kanz : Dans votre pratique professionnelle, comment conciliez-vous psychologie et foi ?
Fatma Mamouni :Beaucoup de personnes se posent la question de la compatibilité de la psychologie avec l’
. Là, il faut être clair sur le sens des termes. La psychologie est la science de l’âme, elle fait référence à tous les processus psychiques qui sont inhérents à la nature humaine tels que les représentations, la pensée, les actes manqués, les peurs ou encore les souffrances liées à un traumatisme vécu. L’être humain est composé d’un corps et d’une âme. Les médecins ont pour fonction de traiter les maux physiques, organiques (dits aussi « somatiques ») et les psychologues s’occupent de la partie « psychique ». Ils interviennent lorsque l’on a écarté toute maladie organique et que le patient continue de souffrir ou lorsqu’il s’agit d’une pathologie purement psychiatrique comme un délire, des hallucinations… ou des difficultés telles que le deuil, la dépression, les ruptures amoureuses, etc.
Je pense que l’amalgame provient parfois du fait que certaines personnes imaginent que la psychologie est la science occidentale qui remplace la spiritualité. Or ce n’est pas le cas. Pour ma part, je ne sens pas d’incompatibilité. Il y a beaucoup de choses, notamment concernant le fonctionnement de l’être humain, que j’ai comprises lors de mes études. Cela m’a aidé au niveau spirituel. Par ailleurs, le Prophète (paix et bénédiction sur lui) nous a recommandé, dans une science, de prendre ce qu’il y a de bon et de rejeter ce qu’il y a de mauvais. Je fais le tri, je ne peux adhérer à toutes les thèses qui sont proposées, d’ailleurs au sein même de la psychologie il y a des courants de pensée, un peu comme en
… J’ajouterai que la foi, quand je reçois des patients religieux, nous permet d’aller plus vite dans la thérapie. Par exemple, j’ai reçu dernièrement une jeune femme qui venait de perdre son époux. Contrairement à une non-croyante, elle ne se pose pas la question de savoir pourquoi la mort existe, ou ce qui se passe après, elle n’est pas « perdue » psychiquement. Nous avons instauré une thérapie de soutien basée sur la question de savoir pourquoi la mort fait tant souffrir (références « occidentales » sur le deuil, la manière dont on le perçoit, qu’est-ce qui se passe psychiquement quand on perd un être aimé ?) et sur le sens de cette épreuve où là les références sont plus religieuses.
Al-Kanz : En quoi votre propre rapport à l’
est un plus pour le patient ?
Fatma Mamouni : Le fait, justement, de pouvoir rappeler le rôle des épreuves, d’essayer de comprendre et de mieux vivre quand on est confronté à des situations parfois très particulières et génératrices de souffrances est un élément indispensable pour certains patients. Parfois, je rappelle un verset ou un hadith et cela apaise la personne, car elle sait que c’est une vérité absolue. Cela efface tout doute et donc engendre un soulagement. Souvent, on me consulte parce que je suis musulmane. Plusieurs personnes m’ont dit avoir consulté un thérapeute non musulman et avoir été déçu, car ce dernier faisait toujours le lien entre la problématique du patient et le fait d’être religieux. Alors que les non-religieux ont exactement les mêmes problématiques ! Parfois, je fais part de certaines théories psychologiques pour comprendre certaines situations notamment dans l’éducation des enfants. Puis, je cite des exemples bien connu issus de la vie de notre Prophète bien-aimé (paix et bénédiction sur lui). C’est un plus pour comprendre et accepter des évènements qui jusqu’à présent paraissaient flous.
Al-Kanz : Que répondez-vous à ceux qui affirment que psychologie et
sont incompatibles ?
Fatma Mamouni : En tant que psychologue musulmane, je ne pourrais pas exercer s’il y avait incompatibilité. Je suis, par ailleurs, rassurée lorsque je rencontre des personnes qui font autorité en matière de sciences islamiques et qui me soutiennent. Elles notent, elles aussi, à quel point c’est une dimension, malheureusement, très sous-estimée dans la communauté musulmane et à quel point c’est une science nécessaire. On me dit parfois « le Prophète (paix et bénédiction sur lui) était un fin psychologue », ce que l’on peut confirmer aisément avec cet exemple : avant de parler d’
à une personne (faire da’wa), il discutait avec elle afin de l’aborder par le thème qui l’intéressait ! Je me dis toujours qu’une personne qui considère que psychologie et
sont incompatibles est une personne qui n’a connu ni souffrance ni situation nécessitant l’intervention d’un psychologue. Peut-être est-ce aussi de l’ignorance..
Al-Kanz : Si des Al-Kanznautes veulent venir vous consulter, que doivent-ils faire ?
Fatma Mamouni : Vous pouvez prendre rendez-vous en appelant au 01 46 86 20 83. N’hésitez pas à laisser un message en cas d’absence. Je vous remercie pour cette interview. Que Dieu vous éclaire de la même façon que vous avez permis d’éclairer toutes les personnes qui se posaient des questions sur ce métier encore méconnu et cette discipline. Cette possibilité de comprendre est en soi un vrai trésor !
source:
http://www.al-kanz.org/2009/08/24/en...r-psychologue/