salam aleykoum
donc pour ce qui est des cheik oukhty le probleme est que certain donne plus leur avis sur les hadiths et sur les versets plutot que de se baser uniquement sur ceux ci en faite si tu veux de grands savant se concerte régulierement pr "l'interpretaion" des versets et hadiths par exemple comme le fait de faire un pret pr une maison certain seront d'accord et d'autre non, mais le probleme est que certain ne veulent pas d'avis sur ce point ils sont catégorique sur leur avis et reste borné sur leur position maintenant pour ce qui est de ceux qui sont bien ou pas ça je ne serait pas te dire mais tu peux le constaté par toi même lorsque tu lis que le nikab et burqua sont obligatoire pr la femme tu vois bien que celui ci par dans un extrême
les salafi alias wahabi
Les origines [modifier]
La volonté de retrouver l'
des salaf dans sa pureté n'est pas récente. Par le mot salaf, les théologiens musulmans désignent Mahomet et ses compagnons (en particulier les quatre premiers califes), ainsi que les deux générations qui les suivirent. L'expansion de l'
est généralement attribuée à la pureté de leur foi. « Dès lors, à chaque fois que les sociétés musulmanes se retrouveront face à une crise économique, politique ou sociale, certains théologiens préconiseront un retour à l’
des Salafs 1 ». On trouve chez Ibn Hanbal, au IXe siècle, la première interprétation littéraliste de l'
, appuyée sur un appel aux ancêtres et une condamnation des innovations théologiques. Ibn Taymiyya y a également recours au xive siècle, alors que le Moyen Orient subit les invasions mongoles. Ibn Taymiyya et ses disciples (Ibn Al-Qayyim et Ibn Kathîr) sont ainsi une des principales références des mouvements salafistes contemporains.
Les mouvements salafistes contemporains prennent toutefois naissance dans la prédication d'Ibn Wahab, au XVIIIe siècle. Pour Ibn Wahab, le déclin des pays musulmans face à l'Occident résulte de l'oubli du message originel de l'Islam. Il prêche ainsi une lecture littéraliste et puritaine de l'
, s'inscrivant dans la tradition hanbaliste et s'inspirant de Ibn Taymiyya. Dans sa prédication, il s'allie avec Ibn Saoud, fondateur de la dynastie qui dirige aujourd'hui l'Arabie saoudite. Le wahhabisme est ainsi jusqu'à aujourd'hui la doctrine religieuse officielle de l'Arabie saoudite2. « Dès lors, le salafisme devient une idéologie politico religieuse dont la pensée sera largement diffusée successivement par les principaux prédicateurs de l’État saoudien moderne, en tête les oulémas Mohammad Ibrahim al-Sheikh, Abdel Aziz ben Baz et Mohammad ben al-Uthaymeen3. ».
Éléments théologiques communs aux courants salafistes [modifier]
Les divers courants salafistes se perçoivent comme un mouvement de renaissance de l'
, par un retour à la foi des origines, celle des « pieux prédécesseurs ». Ils rejettent tout ce qu'ils perçoivent comme des interprétations humaines postérieures à la révélation de Mahomet. Il s'agit donc d'un mouvement réformiste qui condamne à la fois les pratiques de l'
populaire, accusées d'être des « superstitions », mais également une grande partie de la réflexion théologique musulmane, considérée comme porteuse d'« innovations », c'est-à-dire de créations de la raison humaine s'éloignant du message divin. Les salafistes refusent également toute influence occidentale, en particulier la démocratie et la laïcité, qu'ils accusent de corrompre la foi musulmane.
Comme le souligne Bernard Rougier, « les salafistes s'émancipent de la tradition fondée par les écoles juridiques, et inventent un nouvel islam4. » Ils construisent, en effet, une nouvelle lecture de l'
, littéraliste. Cette lecture n'affirme se fonder que sur le Coran, et la Sunna, c'est à dire l'ensemble des hadiths, les faits et paroles prêtés à Mahomet et à ses compagnons. Les salafistes prétendent ainsi imiter Mahomet en tout, y compris dans leur façon de s'habiller ou de manger.
A côté de cette dénonciation de tout ce qu'ils considèrent comme des « innovations » par rapport au Coran et à la Sunna, les divers courants salafistes insistent sur le principe de l'unicité divine, tawhid. Dieu est l'unique et seul créateur (Tawhid rububiya, unicité dans la seigneurie). Tout acte d'adoration ne doit aller qu'à lui (Tawhid uluhiya, unicité dans son adoration). Tous les noms et attributs divins qui apparaissent dans le Coran et la Sunna sont acceptés, mais ne sont pas traités de façon métaphorique ou anthropomorphique (Tawhid asma was sifat, unicité dans ses noms et attributs).
Le salafisme est ainsi une lecture réformiste de l'
, qui refuse à la fois la tradition intellectuelle et les cultes populaires, au profit d'une nouvelle vision littéraliste, qui prétend ne se fonder que sur le Coran et la Sunna.
Les différentes tendances salafistes contemporaines [modifier]
Le salafisme de prédication [modifier]
Cette tendance salafiste, développée en particulier par des imans proches du régime saoudien, refuse la voie djihadiste qui cherche à imposer un régime musulman par l'action violente et révolutionnaire. Cette voie lui semble vouée à l'échec. Une des grandes figures de cette tendance, des années 1960 jusqu'à sa mort en 1999, le cheikh Muhammed Nacer ad-din al-Albani, déclarait ainsi qu'« Il fait partie de la [bonne] politique, aujourd'hui, de délaisser la politique ». Par là, il entendait que l'action politique la plus efficace passe davantage à travers la prédication d'une foi régénérée, de la réislamisation des sociétés musulmanes, plutôt que d'une action directement politique de prise de contrôle du pouvoir.
Pour al-Albani, il était donc nécessaire de poursuivre une stratégie du « at tasfiyatu wa tarbiyah » (la purification et l'éducation) : d'une part, régénérer la foi en la purifiant des "innovations" théologiques l'éloignant de la foi authentique, celle des origines, telle qu'il la définissait ; d'autre part, éduquer les musulmans à cette foi régénérée, de manière à ce qu'ils abandonnent toutes leurs pratiques religieuses antérieures, jugées corrompues. C'est de la diffusion générale dans la société de cette piété que doit naître le changement politique.
Cette tendance salafiste poursuit donc une stratégie de réislamisation des sociétés musulmanes à travers une prédication non violente et non directement politique. Elle entend transformer ces sociétés à travers la diffusion d'une foi littéraliste qui doit les régénérer et leur donner, ainsi, la prééminence dans le monde.
Ces salafistes, souvent proches du pouvoir saoudien, critiquent les salafistes djihadistes qui cherchent pour certains à renverser la famille royale saoudienne. Ils critiquent également les Frères musulmans, accusés de ne pas suivre une pratique rigoriste de l'Islam, d'oublier le principe du Tawid, et de chercher à obtenir le pouvoir plutôt que de sauver les âmes des musulmans en transformant leurs pratiques religieuses.
Le salafisme djihadiste [modifier]
Cette mouvance du salafisme se refuse à limiter l'action religieuse à la prédication et fait du djihad le cœur de son activité1. Les salafistes de cette tendance sont ainsi favorables au combat armé, afin de libérer les pays musulmans de toute occupation étrangère mais également de renverser les régimes des pays musulmans qu'ils jugent impies pour instaurer un État authentiquement islamique.
Cette tendance salafiste est née, dans les années 1980, en Afghanistan, à l'occasion de la guerre contre l'occupation soviétique. Durant cette guerre, des salafistes venus d'Arabie Saoudite ont rencontré des Frères musulmans. Cela les a conduit à intégrer au discours politique des Frères musulmans la prédication littéraliste traditionnelle des salafistes, centrée sur la piété et la moralité 5. Pour ces salafistes, les salafistes traditionalistes, favorables à la seule prédication, en particulier les Cheikhs proches des autorité saoudiennes, comme Ben Baz, sont alors apparus comme des hypocrites, à la solde des États-Unis. D'autre part, ces salafistes critiquent plus encore les Frères musulmans qui sont condamnés en raison de leur foi jugée insuffisamment littéraliste et, pour les plus modérés des Frères, pour leur engagement dans le jeu politique d'État jugés impies et devant être éliminés par la force6.
Cette tendance poursuit donc une stratégie révolutionnaire violente qui vise à renverser les États des pays musulmans pour instaurer un État islamique par la force. Cela les conduit également à entreprendre des actions violentes à l'encontre des pays occidentaux perçus comme les soutiens de ces États, en particulier les États-Unis.
Critique du Salafisme [modifier]
Le mouvement salafiste contemporain est l'objet de vives critiques dans le monde entier, on leur reproche le fait d'être obtus quant à la compréhension des différents textes religieux du Coran et de la Sunna, privilégiant trop souvent voire quasi systématiquement l'approche littérale à la contextuelle7.
Les Savants, Ibn Taymiyya, Ibn Qayyim el-Djawziya, Chafi'i, et la majorité des savants sunnites, admettent cette règle.
La règle est donc la suivante : Il est obligatoire de prendre l'apparence du texte, sauf si un autre texte vienne mettre en évidence que l'apparence n'est pas ce qui est voulu.
Les salafistes justifient leur singularité par rapport aux autres courants musulmans par le hadith : « Les Juifs se sont divisés en soixante et onze sectes, les Chrétiens se sont divisés en soixante-douze sectes et ma communauté se divisera en soixante-treize sectes. » et dans une variante « toutes iront en Enfer sauf à se conformer à ma tradition et à celle de mes compagnons. »8
Le salafisme ne forme pas une unité rassemblée autour du même Minhaj (voie), mais plusieurs groupuscules, chacun d'entre eux se réclamant de la Salafiya originelle, comme étant "Ahl us-sunna wa-l-djama'a", c'est-à-dire basé sur le Coran et la Sunna[réf. nécessaire]. Ce phénomène s'est accentué depuis la seconde guerre du Golfe et le soutien logistique qu'a apporté la monarchie Saoudienne aux Forces de la coalition dirigée par les USA .
Sur le plan théologique, les salafistes sont en rupture avec ce qu’ils appellent "le suivisme aveugle des écoles juridiques de l’
sunnite" qui façonne les champs religieux du monde musulman depuis le viiie siècle. Leur lecture des textes est critique et réformiste[réf. nécessaire]. Ils mettent en avant le principe du monothéisme (Tawhîd) de l’
qu’ils opposent à toutes les formes d’associationnisme (Shirk) entre Dieu et toute autre nature d’essence non divine9.
Les références des salafistes [modifier]
Après le Coran et la sunna, les salafistes se réfèrent à des oulémas anciens :
D'abord les compagnons du Prophète, qu'ils considèrent comme étant les plus savants et le premier exemple à suivre après Mahomet.
Les quatre imâms fondateurs des écoles juridiques (Abou Hanifa, Malik ibn Anas, Ach-Chafii, Ibn Hanbal) pour lesquels ils montrent un grand respect bien qu'ils refusent de les suivre aveuglément avant d'avoir au préalable vérifié la véracité de leurs parole.
Les savants spécialistes du hadith du IXe-xiiie siècle, tels que : Ibn Al-Mubârak, Ibn 'Uyaynah, Al-Bukhâriy, Muslim, At-Tirmidhiy, Abû Daoûd, Ibn Khuzaymah, Ibn Battah, Ibn Mandah, Ibn Qudâmah...
Ibn Taymiyyah et ses disciples Ibn Al-Qayyim, Ibn Kathîr et Adh-Dhahabiy, qui ont vécu au XIIIe-XIVe siècle, à l'époque des mamelouks. Les salafistes les citent très souvent (surtout les trois premiers) car leurs œuvres sont abondantes et qu'ils ont défendu avec énergie la croyance « salafi » contre les courants soufis et asharites, majoritaires à leur époque. En pratique, cette référence préférentielle à des théologiens de l'école hanbalite place les salafistes dans une vision de l'
qui est assez proche de celle de cette dernière école, même si les salafistes refusent par principe de se référer à une école plutôt qu'à une autre (par exemple, le célèbre théologien Al Albani était un salafi plutôt influencé par le hanafisme, jusqu'à ce qu'il étudie les autres écoles[réf. souhaitée]).
La plupart des théologiens qui précèdent sont également reconnus et respectés par les autres courants.
Muhammad Ibn Abd Al-Wahhâb et ses disciples, dont les œuvres ont été rassemblées dans "Les œuvres complètes de Muhammad Ibn 'Abd Al-Wahhab" et "Al-Fatâwa An-Nadjdiyyah". Ces théologiens font l'objet de beaucoup plus de polémiques entre les salafis et les autres courants.
Muhammad Ibn Ibrâhîm, ancien mufti d'Arabie saoudite, au début du xxe siècle. Son livre Tahkîm ul-Qawânîn est très cité par les khawarijs, car ils pensent y trouver un jugement d'apostasie des gouverneurs qui n'appliquent pas la chari'a. Ce passage du livre a été discuté par certains salafis pour lui donner sa vraie interprétation.
Quant aux oulémas contemporains, les salafistes se réfèrent à :
Ibn Bâz, précédent mufti d'Arabie saoudite. Ses œuvres complètes ont été rassemblées dans un recueil.
Nasir ud-Dîn Al-Albâniy, spécialiste de la science du hadith. Il a émigré d'Albanie avec son père qui était un mufti hanafite, pour s'installer en Syrie. Il est pour une grande partie autodidacte. Il a été appelé pour enseigner les sciences du hadith à l'Université de Médine, l'année de sa fondation. Mais, après deux ans, son contrat n'a pas été renouvelé. Il a vécu un certain temps au Liban et aux Emirats, avant de s'installer définitivement à Amman en Jordanie.
Ibn 'Uthaymîn, ancien membre du Comité des grands savants saoudiens. Parmi ses fatwas célèbres est le fait que "l'auteur d'un attentat suicide sera en enfer pour toute l'éternité" (Cf. son livre Sharhu Riyâdh is-Sâlihîn).
Le Yéménite Muqbil ibn Hadi al-Wadi'i, formé en Arabie saoudite. Après en avoir été expulsé, il vécut cela comme une injustice. Celui-ci a été très critique envers le gouvernement saoudien, jusqu'à peu avant sa mort, mais est revenu sur sa position lorsque des responsables saoudiens l'ont accueilli et transféré pour être soigné aux États-Unis puis en Arabie Saoudite. Il rapportait que Oussama Ben Laden lui proposait de fournir en armes ses étudiants au Yémen, ce qu'il a refusé. Ce dernier a également déclaré avant les attentats du 11 septembre : « Qu'Allah nous protège contre Oussama Ben Laden. C'est un mauvais présage pour les musulmans. »[réf. souhaitée].
Ces quatre oulémas, tous décédés entre 1999 et 2001, constituent les premières références contemporaines des salafis. Ils sont souvent plus ou moins attaqués par les terroristes se réclamant du salafisme, qui les considèrent volontiers comme étant à la solde des gouvernements arabes, car refusant de déclarer ces derniers apostats et s'opposant aux soulèvements armés arbitraires et aux attentats.
Parmi les oulémas encore vivants auxquels se réfèrent les salafistes :
Le saoudien Rabi Al-Madkhali , qui est sans doute leur premier porte-parole aujourd'hui. Ancien chef du département des sciences de la Sunna à l'Université de Médine. Il a été élève d'Al-Albâniy, et concentre les critiques les plus véhémentes des traditionalistes.
L'actuel mufti d'Arabie Saoudite, 'Abd Al-'Azîz Âl Ash-Shaykh (descendant d'Ibn 'Abd Al-Wahhab).
Salih al-Fawzan, membre du Comité des grands savants saoudiens.
Sâlih Âl Ash-Shaykh, actuel ministre des affaires religieuses de l'Arabie saoudite (également descendant d'Ibn 'Abd Al-Wahhab).